vendredi 6 mars 2009

Catharsis du boyau. 2

Continuons cette promenade catharsique. Peau douce et tripes vidées, au dodo. Chambre à deux lits, un voisin. vieux, très vieux.
Pas simple car comme disait le gars Robert, "un mec, ça ronfle, ça pète, ça pisse la nuit"... Passons. Au petit matin, douche au produit qui tue-le-germe-de-sa-mère, la bétadine. Blouse blanche, dégaine ridicule mais bon, au diab' l'esthétisss. J'ai pensé à Gotlib - Dingodossiers ?-où un curé officiant se retrouve les fesses à l'air car un clou retenait l'aube.
Attente de 8h à 14h10, pour apprendre que je ne passerais pas sur le billard car un problème a surgit en salle d'opération. Colère froide. Très froide (faudrait pas se fâcher avec les gens qui auront ton coeur dans les mains). Le chirurgien, aux traits tirés, m'annonce que je passerais demain, en pool position. Vroum vroum. Parti pour une nouvelle séquence, lisez la note n°1 (le lavement ne fut pas demandé, dommage).
Disons que nous sommes le 26. Endormi en 1,2,3 et hop réveillez vers 18h après 4h d'opération.
Entre les deux, une tentative de réveil ratée, mon cerveau refusant de prendre les commandes (sorte de coma 20 min) aussi fus-je ré-entubé illico presto pour permettre l'oxygénation du Pr Akapulco. Parait qu'ils ont eu une suée...
Voilà, je suis réveillé après un raoul lors du retrait du tube -voilà mon premier souvenir : cet étouffement et le vomito; j'étais un bébé vomisseur.
Action de la pompe à morphine car les douleurs sont bien présentes. Dire qu'un collègue me disait "je n'ai rien senti", à part qu'il est resté dans le coltar pendant 6 jours en réa, entre deux eaux, alors question souvenir, excusez moi...

Allez, je vous quitte, car à la télé ils parlent de la Ria d'Etel, mon pays.

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