Le coin lecture : "Crise financière : quelques détours par la théorie"

Je visite souvent le site du camarade Raoul Marc Jennar, un sacré type rencontré lors de la campagne contre le traité européen, puis pendant la campagne unitaire avec Bové (Oh José, tu déconnes grave, camarade, que vas-tu fricoter avec le libéral Cohn-Bendit et autres pseudo-écologistes de l'économie de marché, libre et non faussée...).

Raoul Marc publie un article très intéressant de François Chesnais, "Crise financière : quelques détours par la théorie"*

Allez, prenons le temps de lire sa prose. C'est passionnant.


*in numéro 4 de la revue Savoir/agir (4 juin 2008)

1 700 milliards d'euros...

Mille sept cent milliards d'euros, écrit en toutes lettres, ça vous dit ? Moi pas.
1 700 milliards d'€ débloqués (?) par quelques pays européens pour endiguer la crise dinancière.
1 700 pour renflouer les caisses des spéculateurs qui se sont mis plein les poches pendant des années.
1 700 milliards, d'où viennent-ils ? Mais de nulle part voyons. Aucune caisse n'a 1 700 milliards d'avance. Par contre, ces 1 700 milliards viendront du travail produit par tous les travailleurs.
jour après jour, mois après mois, année après année.
Quand Sarkozy&Medef voire la CFDT annoncent que les caisses de la Sécu sont exsangues, celles des retraites vides donc qu'un trou ABYSSAL ma p'tite dame existe donc qu'il est urgent de faire une vraie réforme progressiste car nous sommes responsables, nous, ils préconisent l'allongement du temps de travail, des taxations plus fortes sur les salaires (les bas salaires car le bouclier fiscal protège ces mêmes spéculateurs sur la vie humaine).
Dans cette crise sociale & financière - le lien est évident - c'est pareil. Les sommes récoltées sur le dos des salariés iront aux mains de quelques spéculateurs, nullement inquiétés. Pourrait-il en être autrement ? Les sommes qu'auraient pu venir d'une taxation des profits de la spéculation auraient profiter à tous les citoyens. Voilà l'unique différence : quelle classe est taxée ? Quelle classe est enrichie ?
1 700 milliards d'euros, 17 fois le montant de la dette publique de l'Afrique...
Et après, il faut toujours croire à l'idéologie capitaliste et en la sainte croissance (productivisme défendu du PC à la Droite).

Qui va en chier ?

Qu'ils crèvent ces spéculateurs de malheur.

La nécessité du combat

« Ce que la vie m’a révélé, ce n’est point l’idée
socialiste, c’est la nécessité du combat ».
Jean Jaurès.


Adoptée !
Elle est citée dans le livre de François Ruffin "La Guerre des Classes" présenté sur le site de Mermet là-bas si j'y suis.

Les discours, l'idéologie, c'est bien (voire nécessaire...), l'application et les chemins pour y accéder, c'est le pied ! La radicalité d'action est nécessaire,
et à notre époque, ne serait-ce que militer, qu'être syndiqué, c'est déjà être radical... la barre n'est pas haute. Franchissons-la gaiement !

Rangement d'automne

J'ai retrouvé cette photo prise en octobre 2005 sur la route Poitiers-Angers. Spécial dédicace à FLude Glacial.