mardi 12 août 2008

nationalos bretons, à la baille !


Sur la rivière d'Etel (56), une chaumière s'écroule. Je l'ai connu intacte voici quelques années. Elle fut le repère des marins assoiffés de St Cado où ils pouvaient s'abreuver voire passer du bon temps entre les cuisses de la tenancière (cela se chuchotte).

Le drapeau breton se dessine sur son flanc meurtri. Et deux slogans glorifient l'ARB, armée révolutionnaire bretonne (si si !) et l'indépendance de la Bretagne...

Quelle stupidité ! J'avoue avoir remplacé sur ma carte d'identité la mention "nationalité française" par "nationalité bretonne" mais j'avais 11 ans...

Indépendance comme Idéal (de qui, de quoi) ? Et pour en faire quoi ?
Indépendance dans quel système économique ? Avec Le Lay & PPDA en présentateurs de l'économie capitaliste sur TV Breizh ? Nourris par le communautarisme de ces mouvements nationalistes bretons ? lisez Le monde comme si de Françoise Morvan et parcourez l'observatoire du communautarisme pour juger de ces dérives.

Bref, ces pitres peinturlureurs n'ont vraiment rien d'autres à foutre dans le secteur de Locoal... Ironie de l'histoire : une cache du chouan local Georges Cadoudal est située à 200 m de cette maison laissée en ruine. Les chouans, les nationalistes bretons, un lien rapide ? Maurice Marchal, royaliste adorateur des chouans. Qui est ce zèbre ? Le créateur du drapeau drapeau breton, le visuel des matchs de foot et autres kermesses, le "Gwen ha Du", "blanc et noir". Créé sur le modèle américain vers 1923, ce nouveau drapeau s'est imposé réellement dans le paysage dans les années 60 sur la vague Rock&Folk et la mouvance "vivre et décider au Pays". Maurice Marchal, son concepteur, se faisait prénommé Morvan, plus chic que Maurice dans ce milieu vous pensez bien. Cet ostrogot fut un de ces collabos indépendantistes bretons en 39-45 qui fricotaient avec les nazis ; en effet, ces derniers favorisaient les minorités pour mettre à bas la Gueuse, la République française. A la sortie de la guerre, le Momo écopa d'une peine de 15 ans "d'indignité nationale". Et paf sur les fafs ! Ce qui ne l'empêcha pas de continuer de cracher sa bile dans une revue néo-druidiqe nazie, Nemeton. On ne se refait pas.

Les liens entre mouvements d'extrêmes droites ou identitaires et mouvements indépendantistes bretons existent ; cette filiation est exposée dans le livre de Françoise Morvan qui depuis subit les foudres du milieu nationaliste breton et des ouailles de leur nid universitaire localisé à l'université de Rennes II (Pierre Denis, le grand manitou, qui aime se faire appeler Per Denez, tendance non ?).

Pouah !